Mirador de la Gargallosa, Gisclareny

Mirador de la Gargallosa

 Les trois cents maisons

Même si cela semble difficile à croire, Gisclareny comptait autrefois 300 maisons habitées. Il y a également des allusions à quatre châteaux, six ponts et une quinzaine d'églises romanes, six moulins, deux scieries, quatre auberges, une forge, une tuilerie... et ses habitants pouvaient trouver le repos éternel dans l'un de ses six cimetières. Les deux principaux chemins historiques qui reliaient le Berguedà et la Cerdanya prennent naissance dans le terme municipal : il s'agit du chemin des Empedrats, par le Coll de Pendís, et le chemin royal du Coll de Jou. Malheureusement, pendant le XXe siècle le déclin du village fut tel que seules quatre ou cinq maisons restèrent habitées. Gisclareny est formé par quelques maisons de bourg et des fermes ; un village sans " âme ". Le paysage montagneux et escarpé de L'Alt Berguedà n'a jamais favorisé la formation de grands centres urbains. Le climat est dur et les plaines fertiles sont rares. Ce pays se prête d'avantage à l'élevage de troupeaux qu'au maniement de la bêche.

  C'est impossible !

Mon dieu ! Tout le monde leur disait que c'était impossible, mais le Pedraforca attirait ces jeunes comme un aimant. La paroi de la face nord, froide et sauvage les obsédait. Lluís Estasen, le leader du groupe était un escaladeur extraordinaire à l'origine de l'alpinisme et de l'escalade en Catalogne. C'est arrivé le 30 juin 1928. Estasen et son groupe ont franchi pour la première fois le mur nord du Pollegó Superior et ouvert la voie qui porte son nom. Ce qui semblait impossible est devenu réalité. Les défis ne faisaient que commencer et certains seraient comparables à ceux relevés dans les Alpes. Qui oserait escalader à nouveau cette paroi extraordinaire... en hiver ?